Ensemble pour aller plus vite et plus loin !
C’est ce qu’il convient de dire au regard des recommandations formulées lors de la 3e session du comité de pilotage (CP) du PAASIT, tenu le 26 aout dernier. Les parties prenantes au projet, après analyse approfondie des résultats déjà obtenus et du chemin qui reste à parcourir, ont décidé de faire bloc commun avec l’unité de gestion du projet pour minimiser l’impact négatif de la covid-19 sur le projet mais aussi, corriger les lenteurs administratives qui bloquent la mise en œuvre de certaines activités.
Le PAASIT, de par la complexité de la matière sur laquelle il travaille, c’est-à-dire, la meilleure offre de service de sécurité, a un champ d’action qui couvre l’ensemble du territoire national et l’ensemble des populations qui y vivent, qu’elles soient tchadiennes ou expatriées. L’étendue de ce projet nécessite bien évidemment un mouvement d’ensemble de toutes les parties prenantes. Les recommandations formulées lors du 3e CP est un ouf de soulagement eu égard à certaines contingences exogènes qui retardent la mise en œuvre efficace de quelques-unes de nos activités.
S’agissant de la mise en œuvre des activités ainsi que des résultats, le projet a déjà élaboré en collaboration avec les cadres des FSI que sont les corps de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et de la Garde Nationale et Nomade du Tchad, élaboré des documents stratégiques relatifs à la gestion logistique et des ressource humaines pour les FSI. En lien avec la formation, ce sont 786 agents des FSI, tout corps confondu, qui ont déjà été outillés à la faveur des ateliers et séminaires dont certains portent sur la gestion logistique, des ressources, la bureautique ainsi que des techniques et tactiques d’opération et d’intervention. Les formations en techniques opérationnelles ainsi organisées, prennent en compte les dimensions respects des droits de l’Homme et du genre, un souci majeur dans ce contexte international exigeant du respect des droits de l’homme et du genre en toute circonstance. A cet égard, le projet a produits en collaboration avec SECUTCHAD, des codes de déontologie pour la Gendarmerie Nationale et la Garde Nationale et Nomade du Tchad. Le PAASIT dont la finalité est de hisser le Tchad aux normes internationales en matière de l’offre de sécurité comme bien public de qualité, s’est attelé à l’élaboration de l’Observatoire de la Violence, de la Criminalité et de la Déontologie Policière (OVCDP) dont la création a été adoptée par l’Assemblée Nationale et promulgué en décembre 2019 par le Président de la République, Chef de l’Etat, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO. Dans cette veine, le processus de la Création de la Loi d’Orientation et de Programmation de la Sécurité Intérieure (LOPSI) est déjà achevé au niveau du projet. Le projet de Décret de création de la LOPSI est en circuit au Secrétariat Général du Gouvernement pour son adoption en conseil des Ministres.
Si au niveau des FSI, l’effet du PAASIT est déjà senti, peut-être qu’il ne l’est pas chez la population. Mais une grande campagne commencera en début de l’année prochaine par le biais de l’APLFT (Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad) avec laquelle, une convention allant dans ce sens a été signée. Il s’agit pour l’APLFT d’informer et de sensibiliser le grand public sur l’apport de chaque citoyen pour asseoir au Tchad l’offre de sécurité comme bien public de qualité ainsi que le nécessaire renforcement des liens entre les FSI et les citoyen pour concourir à ce but.